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Kill and Bill

mercredi 5 mars 2008

Chroniques d'un "aigri"...

Vendredi matin, la presse nous a gâté... A croire que l'actualité politique n'est pas assez intéressante, importante, etc. la Nouvelle République et France Bleu Poitou ont décidé vendredi matin de nous sortir des placards Maître Jacques GRANDON, l'aigri du jour, bonjour!

Petite présentation du personnage pour ceux qui ne le connaitraient pas encore (et ils sont nombreux) :
Le petit Jacques est né le 9 mai 1927 dans notre beau département de la Vienne. Son papa, boucher à Saint Benoît, l'a élevé dans le respect des règles et des traditions humanistes. Après de brillantes études de droit, Jacques choisit la robe noire, un métier qu'il continue toujours d'exercer, avec brio, au barreau de Poitiers (où il culmine sur le tableau de l'ordre). C'est en 1953 qu'il débute sa carrière politique (et oui, il a connu la IV° République), tout d'abord comme conseiller municipal puis comme 1er adjoint au maire des Sancto-Bénédictins. Ensuite, tout s'enchaine ; l'ami centriste décide de monter d'un cran et s'engage dans les élections cantonales en 1965 pour remplacer Paul GUILLON, alors décédé. C'est dans cette institution qu'il va assoir son nom et sa renommée politique en en étant le 1er Vice-président depuis 40 ans. Et oui, au Conseil Général de la Vienne, les présidents passent (Pierre ABELIN, René MONORY, Alain FOUCHE) mais Jacques, lui, reste. En 1967, il tente de briguer le Parlement du peuple mais chute face au gaulliste Pierre VERTADIER (ou peut être Claude PEYRET... on ne sait plus). Eternel second, notre avocat du jour n'est pas un champion des élections de liste. Par deux fois il tentera de chasser hors de notre capitale régionale le barbu limougeaud mais sans victoire. Il siègera durant deux années à la Chambre des Sages en suppléance de son camarade René parti "batifoler" avec les enseignants au Ministère de l'Education Nationale de 1986 à 1988.

Le talent n'attend pas le nombre des années... l'aigreur, si ! Jacques GRANDON aurait été tenté de repartir pour un autre mandat. Il a hésité, puis non, la sagesse a parlé. Il faut dire que ça nous l'aurait poussé très loin dans le compteur du nombre des années quand même. Aujourd'hui, il semble regretter. L'aurait-on poussé vers la sortie? Il a l'air de penser que oui et compte bien sur les prochaines élections pour démontrer que seul lui pouvait gagner, une fois encore, ce canton. Et pour être sûr que les urnes ne le fassent pas mentir, il décline tout passage de relais à un successeur que ce soit le polynésien (oupps... Nouveau Centre) ROUQUETTE ou le Modemien CHAYRON (euh... pardon CHADEYRON).
La politique, parfois, c'est moche. Hé bien ça "amoche" aussi ! Allez Jacques, on aurait aimé vous dire "Sans rancunes", mais vous n'en êtes plus là.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

De la bonne nourriture à lire pour un Zebre...

Il est vrai que l'on se polarise un peu beaucoup sur un SANTROT qui a duré, en oubliant tous ceux, à Droite, qui se sont aussi organisé un petit "système"...qui marche bien en plus.
Regardez les ex de la région, qui ont perdu leur place aux dernières élections, comment ils ont pu être recyclés un temps (record) dans des structures du Département.
Il existe certains beaux exemples dans les premiers de la liste Braconnier, exemples qui forcent l'admiration...
Dans la famille, "je retombe bien sur mes pieds", je demande...
C'est pas donné à tous les Poitevins ça !

gôchiste a dit…

Ah la vieille rancoeur entre gaullistes et centristes, c'est un vrai bonheur...

@le zèbre : des noms, des noms!

Anonyme a dit…

Pour des raisons évidentes, je m'abstiendrai de tous commentaires. Mais soyez sur que je remercie fortement Kill and Bill pour cet "article de fond" qui remet les choses en place.

Johan Rabaud a dit…

Effectivement, la viellesse est un naufrage...

gôchiste a dit…

Je viens de relire ce post, un détail me chiffonne : je ne pense pas que le terme "batifoler" soit le meilleur pour qualifier le passage de René Monory au ministère de l'Education. Malik Oussekine, tombé sous les coups de la police lors d'une manif de lycéens et d'étudiants, ne "batifolait" pas.